Gotisches Haus Bad Homburg
Visite guidée Gotisches Haus, Bad Homburg
Notre rencontre du mois de Mai nous amène à Bad Homburg pour une visite guidée de la maison gothique.
15 membres se sont retrouvés dans cette maison de style néo-gothique qui, grâce á la dote son épouse Elizabeth, 3ème fille du roi Georges III d‘Angleterre fut construite en 1823 par le landgrave Frédéric VI de Hesse-Homburg.
Frédéric voulait y recevoir dignement les invités- très souvent le prince héritier Guillaume II- dans un bâtiment représentatif, genre pavillon de chasse.
Ce château qui abrite maintenant un musée a été restauré vers 1980 après un incendie et attend un assainissement complet devenu nécessaire, prévu par la ville mais repoussé d‘une année à l‘autre.
Nous avons pu voir une importante collection de chapeaux, une „salle romantique“(Romantik Zimmer) et une exposition temporaire (jusqu‘au 31 Mai) d‘instruments de musique anciens, précurseurs du piano.
Le musée abrite également au premier étage un cabinet de pièces de monnaie (Homburger Münzkabinet) que nous avons pu visiter librement et un fundus de chapeaux prêts à l‘essayage (Chantal, Yvonne, Viviane et moi-même ne s‘en sont point privé!)
A l‘extérieur un beau parc garni de sculptures (notamment la fameuse souris de l‘émission enfantine „Sendung mit der Maus,crée par une artiste hombourgeoise – Isolde Schmitt-Menzel-et célèbre dans toute l’Allemagne. Un café agrémente le tout.
Une particularité et pièce maitresse du musée de la chapellerie- est bien sûr le fameux „Homburg“.
L‘histoire de ce chapeau est liée à l‘entreprise familiale Möckel (1806) qui au fil des années et grâce à un environnement propice est devenue une usine moderne qui en 1980 déjà employait 100 personnes. Ces chapeliers étaient des spécialistes engagés qui fondèrent en 1872 une sorte de caisse d‘entraide adoptée par d‘autres fabriques de chapeaux de Hesse et est á l‘origine des syndicats actuels.
Devenu célèbre dans les années 1900, après la visite d‘Edward VII à Bad Homburg (Homburg à l‘époque) il est resté à la pointe des accessoires de mode pour hommes en Europe.
Autrefois utilisé pour reconnaître l´élite, ce couvre-chef fut également adopté par les parrains de la Mafia en Amérique (The Godfather) ce qui lui a offert une seconde jeunesse et fortement contribué á son succès.
Le „Homburg“ a survécu au déclin et crise mondiale de 1929 et est aujourd‘hui- légèrement modifié -
L’attribut classique des cérémonies officielles et événements festifs.
Parmi les 300 pièces exposées nous remarquons également le chapeau- claque, très prisé aux 16ème et 17ème siècles notamment aux Pays -Bas et symbole de l‘Amérique pendant la révolution (oncle Sam).
En 1810, ce chapeau fait partie de la tenue d‘équitation des femmes.
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La collection du musée montre des chapeaux portés de 1840 á fin 1960.
En plus des pièces exposées plus de 3500 autres sont stockées dans le dépôt du musée.
Plus qu‘une protection contre le soleil ou la pluie, le chapeau a vu au cours des siècles changer son importance: seigneurs et autorités au moyen-âge, symboles et appartenance à une profession ou un groupe politique (juges, clergé, toques des cuisiniers, militaires, bonnet phrygien par exemple).
Il y a bien sûr les innombrables coiffures et couvre-chefs des costumes folkloriques et régionaux.
Alors que les chapeaux pour Messieurs eurent toujours une valeur sociale, la multitude de chapeaux féminins suivent les modes et humeurs des „modistes“ et des Dames et ne sont pas pour la plupart fabriqués en série dans une usine même de renom mais réalisés dans des ateliers de mode.
Les années 60 voient le déclin du chapeau. Il n‘y a plus d‘étiquette vestimentaire. Il existe un certain libéralisme entre hommes et femmes. Le chapeau n‘est plus un attribut nécessaire pour être bien habillé.
40% des ateliers doivent fermer entre 1968 et 1976.
Il semblerait que le chapeau voie un renouveau de nos jours.
La „salle romantique“ présente depuis 1951 des meubles de l‘époque romantique ,un secrétaire de 1780, un „Tafelklavier“ de 1799 et des verres et flacons, témoins de la vocation de Bad Homburg comme ville de cure à la mode á cette époque.
L‘exposition itinérante d‘instruments anciens est centrée sur l‘évolution du clavier en région Rhin-Main. Point d‘orgue si je puis dire est un clavier-table des frères Mahr de Wiesbaden.
Tous ces instruments sont des prêts de la collection privée de Michael Günther qui donna un concert sur cet instrument lors du vernissage.
La soirée se termina chez notre ami Michel Offen au Golfhaus restaurant, où l‘excellente cuisine nous fit oublier le nombre vraiment très réduit des participants. Nous étions 8 seulement. Certes, les aléas du quotidien ne sont pas toujours prévisibles, mais il est dommage – surtout pour les gastronomes- que les désistements arrivent en masse au dernier moment.
Malgré tout une journée bien agréable et enrichissante.
Marie-Rose Griesing
Ausflug zum gotischen Haus in Bad Homburg am 24.04.2018
Schon die Annährung ist besonders: Ein quadratisches, weiß gestrichenes, einstöckiges Haus mit Zinnen bewehrten Außenmauern. In der Mitte, dieses Flachbaus erhebt sich ein einstöckiger, quadratischer Turm, ebenfalls mit Zinnen und Ecktürmchen bewehrt. Es wirkt, als könnten gleich Soldaten mit Gewehren zwischen den Zinnen auf uns anlegen, wenn da nicht die schmalen, spitzgiebligen hohen Fenster wären. Und das Ganze umgibt ein schöner, mit alten Bäumen, bestandener Park.
Wie wir erfahren, wurde das Gebäude vom Landgraf Friedrich dem VI von Hessen Homburg im Jahre 1823 als Jagdschloss erbaut. Man denkt, so etwas Ähnliches habe ich schon mal gesehen, und hört dann, dass der Architekt derselbe gewesen sein soll, der Windsor Castle entworfen hatte. Auch das Geld dafür soll aus England durch die Erbschaft der Landgräfin Elisabeth gekommen sein.
Das Haus beherbergt zwei Ausstellungen des kulturhistorischen Museums der Stadt Homburg. Es sind dies ein Hut-Museum und eine Ausstellung musealer Tasteninstrumente wie Cembalo, Fortepiano und Tafelklavier (Pantaleon), dazu eine antike Harfe.
Was habe ich bei der Führung besonderes gelernt?
Beim Cembalo wird die Saite mit einem Metallstift angerissen und der Ton klingt immer gleich laut.
Beim Fortepiano hingegen wird die Saite mit einem Hämmerchen geklopft. Das kann kräftig oder auch zart geschehen. Dies ist der Grund, warum das Hammerklavier das Cembalo schnell verdrängt hat.
Im Hut-Museum wird durch die Exponate dargestellt, welche Bedeutung diese im Gebrauch und durch ihre Form für die Träger hatten.
Der Herrenhut zeigt den Berufsstand z.B. Uniformhut, Bowler, Barett oder Cowboyhut aber auch die gesellschaftliche Stellung, z.B. Zylinder an.
Frauenhüte sind mehr einer Mode unterworfen und sollen daher eher schmücken. Sie sind wesentlich zahlreicher vertreten, weil variabler in Form, Material und phantasievollen Aussehen. Da gab es ganz früher die Schute, die den Blick auf das Gesicht und Haar der Frau verbergen oder auch den Blick der Trägerin auf das Umfeld begrenzen sollte. Dann folgten kokette Formen, wie Matrosenhütchen, Kapotte oder Canotier, später Hut-Ungetüme mit allerlei Zierrat. Ab 1912 wurden die Hüte kleiner, vielleicht, weil harte Zeiten folgten.
Das Büchlein „Gut behütet“ des Museums gibt Auskunft, auch über eine damalige Hut-Firma mit Welt-Geltung, die Firma, in Bad Homburg.
Bodo Müller