BESUCH DER DEUTSCHE FLUGSICHERUNG (DFS) IN LANGEN UND DES RESTAURANTS MOSBACH AM 14.06.2017.

 

Herr Raab, Fluglotse A.D. sowie langjähriger Pressesprecher der DFS und somit vielleicht einigen in dieser Funktion aus dem Fernsehen bekannt, empfing uns.

Sein Programm begann mit einem kurzen Abriss zur Geschichte der DFS: 1993 hervorgegangen aus der Bundesflugsicherung (BFS) im Rahmen der Privatisierung der BFS GmbH.

Die DFS ist eine GmbH. Alleiniger Gesellschafter ist der Bund. Die Anzahl der Mitarbeiter in Langen beträgt ca. 5550 Personen, davon ca. 2000 Fluglotsen. Das übrige Personal besteht aus Ingenieuren, Technikern und Verwaltungspersonal. Diese bewältigten im Jahr 2016 3109 Millionen Flugbewegungen im deutschen Luftraum.

Die Ausbildung zum Fluglotsen dauert 3-4 Jahre, 2 Jahre Theorie und 1-2 Jahre „on the job“ Training im Kontrollraum am Bildschirm oder im Tower.

Danach folgte mit sehr anschaulichen Bildern und Tonmaterial die Darstellung des deutschen Luftraumes mit all seinen Kontrollorganen. Dann der Höhepunkt :

Ein Einblick in die praktische Arbeit von Fluglotsen durch die Schilderung des Fluges LH 016 von Frankfurt nach Hamburg. Eindrucksvoll seine Erklärungen zu den originalen Bild-und Tonaufnahmen von Start bis Landung.

Diesen Übersetzer und Erklärer brauchte man auch, um diese Spezialsprache zu verstehen und die Komplexen Vorgänge zu begreifen.

Nach dieser anregenden Besichtigung, fuhren wir zu dem bekannten elsässischen Lokal „MOSBACH“ in Langen, wo wir in geselliger Runde von 26 Personen im Garten den warmen Abend und das gute Essen genossen.

 

Redaction :Bodo Müller

 

Visite très réussie de la DFS – société de contrôle du traffic aérien grâce à notre sympathique et chevronné ‟guide″ Monsieur Raab, ancien ‟aiguilleur du ciel″.

Avec env. 5.550 employés dont 2.000  contrôleurs aérien ou aiguilleurs du ciel la DFS est un des plus importants employeurs de Langen.

Après une formation de 3 à 4 ans le contrôleur aérien – contrairement à selon ce que nous pensons – surveille les décollages et les atterrissages des avions, les survols de l’aéroport et des espaces limitrophes depuis un centre situé à proximité de l’aéroport. Seuls quelques contrôleurs se trouvent dans la tour de l’aéroport pour surveiller uniquement les décollages et les atterrissages. Répartis en équipe de deux, sur une position de contrôle, les contrôleurs suivent chaque appareil sur leur écran et communiquent par radio avec les pilotes.

Il donne des instructions très précises à chaque pilote pour rouler, décoller, atterrir.

C’est lui qui indique l’altitude à prendre et contrôle les avions pendant toutes les phases de mouvement au sol et en vol. Il fournit aux pilotes toutes les indications nécessaires.

Importance du trafic, conditions météo, plans de vol et trajectoires des avions, il gère de nombreuses informations simultanément. Il analyse et anticipe les situations. Il doit toujours être en mesure de réagir et de prendre des décisions avec une extrême rapidité.

Lorsque des avions quittent son espace aérien, le contrôleur aérien de l’aéroport procède au transfert de contrôle des avions vers les contrôleurs des « centres en route ».

Ces derniers assurent le relais et donnent des instructions et des autorisations aux pilotes pendant la phase ‟en route″ du vol : trajectoire, altitude, vitesse.

Ceci nous a été démontré par un film relatant le vol LH 016 de Francfort à Hambourg du décollage à l’atterrissage (‟traduit″ en langage compréhensible par Mr. Raab !)

Le métier est éprouvant et lourd de responsabilités. 3.109 millions de mouvements aériens ont été enregistrés dans l’espace aérien allemand en 2016. Comme le pilote, le contrôleur aérien tient la vie de tous les occupants d’un avion entre ses mains, il doit être en parfaite condition physique et nerveuse.

Il communique en anglais avec les pilotes. Il travaille en horaires décalés. Le service fonctionne sept jours sur sept et, dans certains cas, 24 heures sur 24. En France la rémunération brute mensuelle des contrôleurs aériens en début de carrière est de l’ordre de 2 550 € + primes (entre 10 et 20 % du brut), contrairement à l’Allemagne où le salaire brut d’un débutant est d’env. 6 000 € à 8 000 € + primes (env. 1 000 €). En Espagne les salaires sont encore plus élevés.

Après cette visite, nous avons clôturé la soirée estivale à Langen dans le jardin du restaurant alsacien MOSBACH par un excellent dîner accompagné de vins d’Alsace.

Yvonne Chaumien